Famille de Marbré

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Famille de Marbré
Image illustrative de l’article Famille de Marbré

Blasonnement D'argent à l'aigle éployé de sable.
Branches du Bas-Vezin
de Trénou
Période XIVe siècle - XVIIe siècle
Pays ou province d’origine Duché de Bretagne
Allégeance Drapeau du duché de Bretagne Duché de Bretagne
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Fresne
Demeures Château de Trénon, manoir de Marbré, manoir du Bas-Vezin, manoir de la Haye, maison noble du Fresne
Fonctions ecclésiastiques Recteur, prieur
Preuves de noblesse
Montres 1380, 1544 Nantes
Réformation de la noblesse 1438, 1513 et 1668.

La famille de Marbré est une famille du Moyen Âge tardif originaire du Duché de Bretagne, d'origine chevaleresque qui tient son nom d'une seigneurie qu'elle possédait à Cogles[1] et qui est éteinte depuis le XVIIe siècle.

Pierre de Marbré, seigneur de l'hôtel du Bas-Vézin, aurait ratifié à Rennes le 20 avril 1381 le second Traité de Guérande signé à Guérande le 15 janvier entre Jean de Montfort, duc de Bretagne et Charles VI, roi de France.

Origine, noblesse[modifier | modifier le code]

Déclarée noble d'extraction de neuf générations à la réformation de la Noblesse de 1668[2],[3].

Personnalité[modifier | modifier le code]

  • Jamet de Marbré, écuyer dans une montre de 1380, seigneur de Marbré en 1414 participe aux guerres de Bretagne dans la compagnie de Geoffroy de la Guerche, capitaine de La Guerche-de-Bretagne[4].

Généalogie simplifiée[modifier | modifier le code]

La généalogie suivie commence avec Pierre de Marbré, seigneur du Bas-Vézin, qui ratifie le second Traité de Guérande à Rennes le 20 avril 1381, marié à Hilaire de Lourme, dont les trois fils donnent deux branches:

  • Arthur de Marbré, marié à Georgette de Pontchâteau, dame du Fresne qui donne la branche des seigneurs du Fresne;
  • Jean de Marbré, marié en 1481 avec Perrine de Juzé, qui donne la branche des seigneurs de Trénou;
  • Guillaume de Marbré, seigneur de Malary, et du Chêne Vert, en Plessé (44), marié à Jeanne Le Maistre, qui était capitaine des châteaux du Givre, puis de celui de la Bretesche à Missillac en 1498, pour le duc François II de Bretagne.

Branche ainée[modifier | modifier le code]

  • Seigneurs du Bas-Vezin [6].

Rameau des seigneurs du Fresne[modifier | modifier le code]

Branche ainée[7] :

Jean de Marbré (attesté en 1380

   │
   └─>Pierre ou Perrot de Marbré, seigneur du Bas-Vezin, (av. 1381- >1403) épouse Hilaire de Lourme.
         │    écuyer, ratifie le second Traité de Guérande le  à Rennes.
         │
         ├─> Arthur de Marbré, époux de Georgette du Pont, qui apporte en dot la seigneurie du Fresne, à La Chapelle-Launay (44).
         │      │
         │      └─> Robert de Marbré, seigneur du Fresne, épouse en 1478 Aliette de Montauban[2].
         │             │     
         │             └─> Pierre de Marbré époux de Françoise Giffart de la Roche.
         │      
         ├─> Jean de Marbré, auteur des seigneurs de Trénou (cf. plus bas)
         │
         └─>Guillaume de Marbré, chevalier, seigneur de la Higonnaye, époux de Jeanne Le Maistre, Dame de Boisvert.
               │  Capitaine du Château de la Bretesche à Missillac en 1498), pour le Duc François II de Bretagne.
               │  Capitaine des Villes et château du Gâvre.
               │
               └─>Hélène (Jeanne) de Marbré (- vers 1513), épouse avant 1489 de Jean V de Lespinays (- 1517), seigneur de L'Epinays-Chaffaux.

André de Marbré, écuyer, sieur du Fresne, époux de Catherine Clément

   │
   └─>Olivier de Marbré (, La Chapelle-Launay-)

Charles de Marbré, sieur du Fresne, époux de Louyse Gautier, Dame du Bois-Nozay.

   │
   └─>Jean de Marbré (, La Chapelle-Launay-)
  • Charles et Olivier Marbré, sieurs du Fresne, nomms dans un aveu de la Vicomté de Donges.
  • Robert de Marbré, sieur du Fresne, est institué capitaine de la Galiote de Lavau le .
  • Jean de Marbré, écuyer, seigneur du Fresne, Bougail et de la Haye de Maure en 1674.
  • Mademoiselle de Marbré, dame du Fresne en 1720.

Se fond dans la Piguelays.

Rameau des seigneurs du Bas-Vezin[modifier | modifier le code]

  • Pierre de Marbré, seigneur du Bas-Vezin en 1400 et en 1427, épouse Perronnelle Botherel[9].
  • Jean de Marbré, seigneur du Bas-Vezin, en 1440
  • Pierre de Marbré, ( - <1492), seigneur du Bas-Vezin époux de Marie Louvel.
   │
   └─> Gilles de Marbré, seigneur du Bas-Vezin, épouse Louis Le Mintier[10].
  • Jean de Marbré, seigneur du Bas-Vezin, en 1580 et 1604[11], il épouse Louise de Poix en 1598
  • Michelle de Marbré, ( -1682) dame du Bas-Vezin, en 1666.

Non rattachés[modifier | modifier le code]

  • Gilles de Marbré, époux de Renée Guihoy propriétaire de la Brossé Fégréac en 1513
  • Guyonne de Marbré (-ap. 1658)épouse de Gilles Michiel, Seigneur du Vaudart en Malansac.
  • Mathurin de Marbré, propriétaire de la Chataigneraie, Redon avant 1658.

Branche cadette des seigneurs de Trénou

Jean de Marbré, fils cadet de Pierre et d'Hilaire de Lourme, épouse Perrine de Juzet

   │
   └─> Olivier de Marbré épouse en 1543 Georgine de Juzet [12].
  • Philippe de Marbré, seigneur de Bois-Nozay en 1608

Armes, blasons, devises[modifier | modifier le code]

Blason Nom de la famille et blasonnement Devise
Famille de Marbré

D'argent à l'aigle éployé de sable[13]
Sceau de 1403[3].

Famille de Marbré Sr de Trénou (Ramage des précédents)

D'azur à la croix d'argent, chargée de cinq aiglettes de gueules.[14]

Possessions[modifier | modifier le code]

Monuments[modifier | modifier le code]

  • Les seigneurs du Bas-Vezin, ont dans l'église de Vezin, un banc et un enfeu prohibitif, comme le démontre la représentation sur toile de quatre de leurs ancêtres placée près l'autel Saint-Nicolas, avec ses armoiries : « D'argent à une aigle de sable armée de gueules ». Des vitraux représentent aussi les armes de la famille de Marbré au « chanceau de ladite église, du costé de l'épître, sont deux vitres fort vieilles, l'une à deux escussons, dont l'un est « my-party d'argent à une aigle de sable armée de gueules (qui est de Marbré), au lion de sinople, rampant, couronné d'or (qui est Botherel)» ; et en l'autre vitre y a aussi deux escussons, le premier « d'argent à l'aigle de sable », et le deuxième « mi-parti de Marbré et de Botherel »; et au dessoubs desquels sont écrits : Pierre de Marbré et Perronnelle Botherel ».
  • Le seigneur du Bas-Vezin déclara en 1580 aux enquêteurs « un gros chesne appelé « bannier » [du ban], placé près la passée du cimetière et estant dans son fief, et où toutes les nouvelles mariées de la paroisse luy doivent le premier jour de leurs noces une chanson à danser » [15],[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Manoir, les Longrais et Marbré (Coglès).
  2. a et b François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Schlesinger Frères, (lire en ligne).
  3. a et b Pol Louis Potier de Courcy, Nobiliaire de Bretagne, (lire en ligne).
  4. Vicomte Oscar de Poli, Revue Historique de l'Ouest 1885 à 1887, (lire en ligne).
  5. F. Poulain, Les Saint-Aubin dans la région de Nantes, , ( Bibliothèque du C.G.O. et des Archives de Loire-Atlantique).
  6. Frédéric Saulnier, Les allies de Mme de Sevigne : la maison de Poix et la seigneurie de Fouesnel en Bretagne d'après des documents inedits, (lire en ligne).
  7. Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, vol. 2, Forest, Grimaud, Aubry, (lire en ligne).
  8. Léon Auguste Maître, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 : Loire-Inférieures: archives civiles : série C et D, Archives départementales de la Loire-Atlantique, E. Grimaud et fils, (lire en ligne).
  9. Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, dédié à la nation bretonne: M-Z, Mollieux, (lire en ligne).
  10. Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, Bulletin et mémoires..., vol. 43, (lire en ligne).
  11. Bellevüe (comte de.), L'Hôpital Saint-Yves de Rennes, et les Religieuses Augustines de la miséricorde de Jesus, Librairie Plihon & Hervé, (lire en ligne).
  12. La Revue illustrée de Bretagne et d'Anjou, (lire en ligne).
  13. Joseph Louis Edouard Jouffroy d'Eschavannes, Armorial universel, vol. 2, Curmer, (lire en ligne).
  14. Louis Briant de Laubrière, « Armorial breton, 1844 », sur Tudchentil.org, (consulté le ).
  15. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, fonds de la Martinière).
  16. Amédée Guillotin Corson (abbé), Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, vol. 6, Fougeray, (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]